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07/03/2008
A Perpignan le 4 Mars
L'indépendant 4 mars 2008.
Benoît Hamon vient soutenir l'union de la gauche.
Le député européen PS Benoît Hamon, qui est venu hier soir apporter son soutien à la liste d'Union de la gauche de Jacqueline Amiel-Donat a durement critiqué la politique de Nicolas Sarkozy.
Ce n'est pas un "éléphant" mais un député européen de 40 ans qui est venu apporter un soutien national du PS à la liste d'union de la gauche menée par Jacqueline Amiel-Donat. Benoît Hamon, qualifié "d'étoile montante" du PS est de plus en plus connu pour ses commentaires énergiques qui ne ménagent ni la politique de Nicolas Sarkozy, ni certaines attitudes au sein de propre parti. Les propos qu'il a tenus hier soir lors d'une conférence de presse en présence de Jacqueline Amiel-Donat, Christian Bourquin, premier secrétaire de la section de Perpignan, Pierre Estève, Hermeline Malherbe, candidate aux cantonales et une bonne partie de la liste, ont comporté une composante locale et nationale.
L'espoir de changement
Il a donc dénoncé "la famille Alduy qui donne le sentiment que cette ville régresse... Elle est un laboratoire de ce qui ne marche pas. On sert des clientèles, des communautés qu'on dresse les unes contre les autres." De plus, il a dénoncé le fait que le maire sortant "ne revendique pas le camp auquel il appartient". Il a donc appelé à choisir la liste d'union de la gauche unie "qui incarne l'espoir de changement. Je me sens parfaitement à l'aise avec Jacqueline Amiel-Donat. La gauche, c'est elle."
Il a cependant regretté que la LCR ait fait le choix de ne pas participer "car on aurait besoin de toute la gauche". Jacqueline Amiel-Donat a rappelé "qu'un accord est possible après le premier tour. Nous y passerons la nuit, s'il le faut mais une composante peut nous rejoindre, à condition qu'elle soit d'accord avec le texte que nous avons élaboré et qui est notre contrat". De son côté Christian Bourquin a fait remarquer que cette liste regroupait déjà 6 formations de gauche et que la tête féminine était un atout supplémentaire "à l'heure où on plaide pour plus de parité". Quant à Jacqueline Amiel-Donat, elle a expliqué que cette liste était "sous-tendue par une idée : rassembler tous les talents, de l'employé de supermarché au chef d'entreprise, pour essayer de faire avancer cette ville".
Benoît Hamon s'est ensuite livré à une sévère critique de Nicolas Sarkozy "qui veut dépolitiser ces élections après avoir voulu les politiser. Il faut donner un signal et nous aurons besoin de municipalités et de départements de gauche pour amortir les conséquences antisociales des politiques de la droite. Dotons-nous d'une ligne supplémentaire de résistance". Il a enfin commenté la situation du PS : "S'il apprend à dire nous et arrête d'être une addition de je, il incarnera une espérance collective".
B. Rieu
Posted by Benoit Hamon on mars 7, 2008 at 05:05 PM dans Témoignages | Permalink
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Commentaires
S'ils veulent du joli garçon, Benoit Hamon est beaucoup plus joli que Sarkosy.
Sarkosy a le visage tiré,les traits crispés. De plus il est petit ; il a peu de charme, et lorsqu'on l'entend parler, il regarde peu son auditoire, et sa manière d'utiliser le français est vraiment bas de gamme.
Alors stop à la politique spectacle.
Les municipales, le pouvoir de dire stop.
Rédigé par : Remarque | 9 mar 2008 16:09:06
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